Qui suis-je?

Je me présente: Anne-Sophie Guillonnet. De profession je suis acupunctrice traditionnelle à St Nazaire en Loire-Atlantique (France) et depuis 2014 j’ai cette deuxième casquette d’être aussi guide-accompagnatrice-interprète pour les personnes désirant se rendre à la Casa Dom Inacio à Abadiânia.

Mon histoire

Début 2013 les problèmes de santé que j’avais depuis très longtemps (fatigue chronique, douleurs musculaires…) se sont aggravés, j’ai commencé à avoir par moment des difficultés à marcher: mes jambes se raidissaient ou lâchaient, la station debout devenait de plus en plus difficile, je mettais toute mon énergie et ma concentration pour tenir debout et faire en sorte que cela ne se voit pas trop. J’étais épuisée. Ma généraliste m’a fait faire tout un tas d’examen, j’ai consulté également un rhumatologue et un neurologue. Les trois pensaient à une sclérose en plaques. Je ne saurais jamais ce qu’il en est car j’ai annulé l’IRM (je refusais que l’on m’injecte le produit de contraste hautement toxique, du coup le neurologue m’a signalé qu’on ne pourrait rien attendre des imageries sans le produit de contraste ). Ma maman qui avait eu connaissance de la Casa et de João décida de m’envoyer au Brésil.

Ce fut le début du chemin. Une petite mort pour une renaissance. Un travail profond pour aller au fond de moi-même et comprendre d’où venait la maladie (peut importe son nom, les symptômes et la souffrance émotionnelle étaient bien là). Je détestais le Brésil sans raison apparente, je m’étais toujours promis de ne jamais y mettre les pieds. De plus, en toute honnêteté, je n’étais pas prête à guérir (comme beaucoup de personnes d’ailleurs mais c’est difficile de l’admettre!). Guérir signifie changer beaucoup de choses. Ca fait peur. Et ça veut surtout dire affronter ses émotions les plus difficiles et les plus enfouies et les lâcher (ce fameux lâcher-prise!). On se sent mourir à ce moment là car on meurt puisque l’on lâche la personne apparente que l’on était, on enlève une couche, un vêtement pour devenir un peu plus celui que l’on est réellement. Car toute maladie ne fait que mettre en lumière une dissociation entre qui l’on est profondément et qui l’on est en apparence (on se berce souvent soi-même d’illusions!). La guérison est une exploration au fin fond de nous-même

Avant la guérison des jambes et du physique en général, ma première demande fût le cœur: je demandais aux entités de m’aider à avoir la joie au cœur au quotidien. Ce cœur qui s’était asséché par la vie ou plutôt par la non vie car je me sentais comme en apnée depuis ma naissance et mon vécu n’avait rien arrangé. Et comme à la Casa nous sommes en connexion directe avec le sacré, les entités, et Dieu, ici plus qu’ailleurs lorsque l’on pose une demande, la réponse est immédiate… C’est ainsi que par deux fois sans m’y attendre (une fois dans la salle de courant et une fois dans les jardins) je fus envahis d’amour: le cœur semble s’ouvrir et une douche d’amour s’écoule du haut vers le cœur, l’emplissant, le réchauffant avec en plus l’effet d’un manteau doux et protecteur que l’on déposerait sur vos épaules. La béatitude et les larmes de bonheur qui s’écoulent. Enfin, peut-être pour la première fois je me suis sentie vivante. Gratitude. Les seuls mots qui viennent sont « merci, merci, merci à l’infini merci ».

Dans le ciel d’Abadiânia, un homme à genou en prière se dessine dans les nuages, un coeur devant lui.

La guérison des jambes s’est effectuée dans la foulée petit à petit sans que je m’en rende compte. Ce sont les autres personnes du groupe avec qui j’étais partie qui ont remarqué que je marchais mieux! je n’ai plus eu de problème au niveau des jambes depuis et je peux de nouveau courir. Mais il a fallu passer par des nettoyages de beaucoup de choses. Mon cœur et mon âme était prêts. Ainsi sous la cascade sacrée de la Casa, les premières fois ont été pour moi une torture: à chaque passage des images ultra violentes de tortures d’une vie passée ressurgissaient. Je voyais et ressentais toutes ces scènes et ne pouvais rester plus longtemps sous la cascade, à chaque fois je reculais car c’était intenable. La troisième fois je réussis à y rester, et là tout s’apaisa. Et sous cette cascade je me mis à parler portugais. Oui, car la vie passée avec les scènes de tortures eurent lieu au Brésil! D’où ce rejet initial du pays! j’avais d’un seul coup les explications sur ma peur du pays et mes douleurs physiques. NB: je n’ai parlé la langue que sous la cascade, il a fallu par la suite que je réapprenne la langue comme n’importe qui d’autre!


La cascade sacrée de la Casa ne peut être prise en photo, il s’agit ici d’une autre cascade dans les alentours .

Il ne suffit pas de voir et revivre ces scènes pour s’en débarrasser. Un long cheminement d’abandon, de pardon, de lâcher-prise est nécessaire. Il est nécessaire d’accepter les choses telles qu’elles sont et ont pu être et contempler la beauté de la vie et sourire aux épreuves qu’elle nous envoie. Oui, car la vie aime beaucoup vérifier que l’expérience est assimilée…et par expérience je peux vous certifier que dès lors que l’on demande à guérir quelque chose ce n’est pas d’un coup de baguette magique que cela s’opère, non non, c’est plutôt comme sur un menu au restaurant : vous choisissez ce que vous voulez travailler et la vie vous sert l’expérience sur un plateau. La particularité une fois être venue à la Casa et de s’être connectée aux entités et à l’Amour c’est qu’au lieu de vivre votre expérience seul dans un trou paumé, c’est comme si dorénavant pour chaque expérience, même pour le plat le plus épicé ou répugnant, le cuisto et les serveuses sont à vos côtés à vous soutenir, vous offre le digestif et le petit massage post prandial! Et ça, ça change tout!


Ici on découvre qu’il y a toujours quelqu’un qui veille sur nous


Propulsée guide

Je suis retournée à la Casa par la suite pour le plaisir et le besoin de « refaire le plein ». Entre temps des patientes souhaitaient ce rendre là-bas mais refusaient les guides que je leurs proposaient: ce serait avec moi et personne d’autre!! Bon. Alors l’une d’elles m’a demandé « quand est-ce qu’on part? » , j’ai repondu « la toussaint? », « ok ». En l’espace de 5 minutes on m’avait promulguée guide et une date était arrêtée. Une semaine après sans que je ne fasse quoi que ce soit, un groupe de 10 personnes s’était constitué tout seul! J’étais guidée pour être guide! Un mois après était prévu mon voyage, seule. Je suis donc passée devant l’Entité incorporée par João (il s’agissait de José Valdivino), en toute humilité j’ai timidement demandé si je pouvais emmener en octobre un groupe de 10 personnes, sa réponse fût la suivante: « tu peux emmener autant de personnes que tu le voudras autant de fois que tu le voudras, je serai toujours avec toi par la pensée, tu as juste à penser à moi »! j’étais aux anges!

Mon 1er groupe. Entre temps mon second fils a décidé que c’était le moment de s’incarner…je suis donc enceinte de 5mois1/2 sur cette photo! Mon fils a bien profité des énergies du courant…

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