Voici un très bon résumé de la situation à la Casa, écrit par Julia Andrée une guide de longue date que je me permets de partager ici:
Bonjour, C’est un long mail que je vous envoie aujourd’hui pour vous donner quelques nouvelles et réflexions sur la situation à la Casa. Merci de tout cœur d’avoir de la patience de lire ce message jusqu’au bout.Des prétendues 600 femmes abusées sexuellement, il ne reste qu’une seule plainte, et là aussi c’est assez ridicule, elle s’est fait abuser 20 fois ! Sans commentaire ! Au fond ce qui m’étonne, c’est qu’il n’y ait pas plus de dénonciations ! N’importe qui pouvait envoyer un mail en disant qu’elle avait été abusée par le médium, sans avoir mis les pieds à Abadiânia. On a promis un dédommagement pour les victimes de viol en disant que la fortune de João pourrait en partie être distribuée aux personnes lésées. Alors les médias ont compté les mails des soi-disant victimes sans en contrôler la véracité.
On lit aussi que sa fille serait parmi les centaines de plaignantes, accusant son père de l’avoir abusée dans son enfance. Sa fille dénonce totalement ces déclarations dans les vidéos que j’ai regardées, évidemment non relayées par les médias. On reproche à João d’avoir des revolvers non déclarés chez lui (comme presque tout le monde au Brésil) et de l’argent non déclaré au fisc. Ce que tout le monde fait au Brésil. Comme ils cherchent désespérément un motif pour l’inculper, et que pour les « viols » il n’y a plus grand-chose de concret, ils l’accusent de trafic de bébés pour l’adoption…sans commentaire !Les médias ont publié les adresses des fermes de João en disant qu’il y avait peut-être de l’argent caché. Du coup elles ont été prises d’assaut et détruites par des bandits en tout genre.« O Globo » est le groupe médiatique le plus puissant du Brésil, avec entre autres, ses journaux, ses chaînes médiatiques et ses radios. Il influence 100 millions de personnes par jour, soit 50% de la population. C’est la source principale des médias européens et américains, concernant l’information brésilienne. O Globo appartient majoritairement à deux entités. D’une part à l’église évangélique, confession prédominante et très influente politiquement au Brésil, dont est issu le nouveau président Bolsonaro, qui ne cache pas son aversion pour les centres et les guérisseurs spirituels. L’autre groupe de pression est Big Pharma. Il faut savoir qu’au Brésil aussi, l’industrie pharmaceutique est puissante.Bien sûr que, même si ce n’est pas ce que croira la majorité de ceux qui n’ont pas eu la chance d’expérimenter la grâce de son service désintéressé, tout cela est probablement un coup monté. Depuis la nuit des temps les mêmes sujets, sexe, argent, pouvoir, servent à déquiller ceux qui apportent aide et lumière gratuitement. On se souvient de quelques-uns : Jeshua, maître Eckhart, plus récemment Bruno Groening, Premananda, Shri Sathya Sai Baba et actuellement Amma, tous ont été attaqués avec les mêmes arguments. Les sujets qui alimentent les fantasmes. Dans le cas présent, il peut, également opportun de mettre ces « attaques » en parallèle avec le résultat des dernières élections…
Les Entités ont dit vers le mois de septembre qu’avant Noël les forces négatives allaient créer des fortes turbulences à la Casa et au médium João, et cela durerait 2 mois. Après la Casa serait encore plus forte et il faudrait surtout ne pas perdre la foi en ce temps très troublé.J’ai le sentiment que la Casa ne sera plus la même qu’avant. La chrysalide se transforme en un magnifique papillon qui va prendre son envol vers de nouveaux horizons, vers de nouvelles énergies…vers une nouvelle Casa ? Depuis quelques années les Entités essaient de nous rendre plus autonomes, nous encouragent à écouter plus notre cœur, à ne plus être dépendants du médium João, à décider nous-mêmes si on a besoin d’une opération spirituelle ou non, à trouver des réponses à nos questions à l’intérieur de nous et non à l’extérieur. Je suppose que les Entités ont trouvé que le temps est parfait maintenant pour nous rendre plus autonomes, plus à l’écoute de nous-mêmes, pour être en connexion avec notre corps, notre âme et notre esprit. Mais pour que les anciennes structures bougent pour laisser la place à de nouvelles énergies, il faut de temps en temps un évènement qui détruit les anciens schémas et cela n’est jamais agréable. Nous sommes en plein dans cette spirale et je peux seulement dire que tout, absolument tout est parfait !La Casa sera toujours un endroit très fort spirituellement avec ou sans João. On dit que le Brésil est le grenier de la spiritualité, spécialement l’état de Goias et Brasilia, or Abadiânia se trouve au centre de ce vortex. C’est aussi une des portes de la 5ème dimension, le cœur mondial de la spiritualité. Presque tout le monde peut le constater, ici à Abadiânia l’énergie est vraiment très spéciale, le vortex d’énergie nous enveloppe, nous guérit et nous propulse sur un autre plan de conscience. Chaque personne qui vient ici est touchée, transformée, même si elle n’est pas tout de suite consciente de cela.La Casa est ouverte et travaille normalement. Comme une amie me l’a confié l’autre jour : » João ne me manque absolument pas, c’est vraiment magnifique d’être ici et d’être soigné et guéri par des Êtres de lumière, les opérations spirituelles sont même encore plus puissantes quand le médium n’est pas présent… »João a toujours proclamé que ce n’est pas lui qui guérit, mais Dieu et les bons esprits. La guérison passe par eux, même si João n’est pas physiquement présent. J’ai toujours eu le sentiment que quand João était en voyage et absent de la Casa, l’énergie était spécialement forte. Comme si les Entités voulaient nous dire : » le Médium n’est pas là, mais nous, nous sommes bien présents »Toutes les personnes qui séjournent actuellement à la Casa sont enchantées de leur séjour et ne regrettent absolument par d’être venues ou d’être restées. J’ai rencontré hier un couple de Français qui viennent ici pour la première fois. J’ai demandé s’ils n’avaient pas hésité ou pensé à annuler leur voyage vers la Casa en entendant toutes ces rumeurs autour de João. Ils m’ont regardé presque un peu choqués et ont dit que pas une seconde ils n’avaient pensé annuler leur venue. « Nous avons suivi notre cœur » !
Le premier contact avec la Casa a été très fort pour eux, elle s’est évanouie dans le grand hall est restée trois heures à l’infirmerie à la Casa. Encore une opération spontanée comme il s’en fait depuis quelque temps.Bien sûr que l’humanité a besoin de João’s, de Jeshuas, de maîtres Eckhart, … de Brunos Groening, de Premananda’s, de Shri Sathya Sai Baba, … et d’Ammas (qui elle aussi est en train d’être massacrée ; tout comme João) pour permettre aux gens de retrouver le chemin de la vérité, de l’amour et découvrir qui ils sont vraiment.Les groupes pour 2019 sont maintenus. Je suis heureuse de pouvoir œuvrer aussi pour que la lumière chasse les ombres et vous invite aussi à participer à créer ensemble les nouvelles énergies de la Casa. Je laisse parler votre cœur !Je crois que le développement personnel et la connaissance spirituelle sont les seuls moyens d’avancer en ce moment sur notre chemin, et notre avancement individuel est essentiel pour nous intégrer dans une humanité renouvelée, qui progresse harmonieusement sur une terre magnifique et paisible.Je vais donc axer les deux semaines de séjour à Abadiânia sur trois piliers, ou trois portes : la spiritualité, la créativité et la nourriture.Avec des méditations à la Casa, des opérations spirituelles, un enseignement spirituel, des cours et formations à la peinture par ressenti, des ateliers de « crusine » avec une nourriture adaptée, sans viande, sans lactose, sans gluten et en grand partie bio. Car ça tombe bien, dans les collines, un jeune Brésilien est en train de créer un havre de plantations bio. 800 arbres fruitiers sur une colline avec des terrasses et des légumes bios en collaboration avec un restaurant. Abadiânia bouge !Je vous souhaite une belle Année 2019 dans la douceur et dans la confiance,Julia
PS en dessous une lettre très lucide de Claude Tournier : Bonjour à tous !Je
vous écris parce que soit vous êtes allés à Abadiânia à la Casa de Joao
soit vous m’avez écrit à ce sujet… S’il y en a parmi vous qui n’êtes
pas au courant, Joao s’est fait arrêter pour abus sexuels… En lisant
la presse française, j’ai été horrifiée de la façon dont c’était
présenté et j’ai donc écrit à la journaliste du Monde au Brésil…
Celle-ci m’a répondu dans la demi-heure et va m’interviewer par
téléphone après les fêtes sur mon expérience à la Casa. Il se fait
qu’elle est en train de préparer un reportage sur Joao et la Casa. J’ai
pensé que vous aimeriez peut-être lire ce que j’ai écrit ? Ça vaut ce
que ça vaut, mais j’ai fait de mon mieux pour rester le plus objective
possible… Il y aurait tellement à dire, mais j’ai préféré me
restreindre. Par contre, je vais préparer soigneusement l’interview
pour essayer de transmettre le mieux possible ce qui se passait à la
Casa. Je me rends compte que les journalistes peuvent déformer ce qu’on
leur dit, mais je suis prête à prendre le risque… Je vous tiendrai
au courant… Bien amicalement à tous,Claude Madame, Monsieur, Ayant
appris ce qui se passait avec Joao au Brésil, j’ai recherché des
articles de presse sur internet et j’ai été choquée de ce que j’ai lu
sur le site de plusieurs journaux et magazines français, dont Le Monde.
Votre adresse email m’a été donnée par une personne française que j’ai
rencontrée il y a deux ans à Abadiânia, lorsque nous étions dans la même
pousada. Je suis allée à la Casa de Dom Inacio de Loyola avec mon
mari 4 fois, la première fois en 2006 et la dernière fois en 2016.
Etant donné notre expérience là-bas, ce que nous y avons vu et ce que
nous y avons ressenti, il va de soi que mon mari et moi sommes ahuris,
profondément choqués et profondément tristes de ce qui se passe avec
Joao. Je ne vous écris ni pour clamer son innocence ni pour
l’accuser… Je ne suis évidemment pas en position de connaître la
vérité et je laisse cela à la justice, qui je l’espère sera juste.
Cependant, je tiens à préciser que mon mari et moi n’avons jamais
remarqué de comportement suspect de la part de Joao et n’avons jamais
entendu de rumeurs à ce sujet. Ce qui me pousse à vous
écrire, par contre, c’est la façon dont les articles ont été rédigés et
qui montrent un parti-pris évident du journaliste. A lire les articles
de presse, on pourrait vraiment penser qu’il s’agit d’une secte dirigée
par un charlatan maître manipulateur qui abusait de la fragilité de ses
« victimes », qui se faisait de l’argent sur leur dos et qui abusait
sexuellement de son pouvoir. Le lecteur lambda qui lit ces articles sans
avoir été à Abadiânia va en déduire les choses suivantes (et quand je
lis les commentaires, c’est évidemment ce qui se passe): -« Joao est un prédateur sexuel ». Brésil
: Joao de Deus, le médium prédateur sexuel : ce titre du Monde du 13
décembre le présente déjà comme coupable, et donc comme prédateur, alors
qu’il ne s’agit, à ce stade, que d’accusations, n’est-ce pas. Il n’a
pas été jugé, que je sache. Un titre plus objectif aurait été de dire
qu’il était accusé d’abus sexuels. La photo parue dans le
Monde : on y voit une femme agenouillée devant Joao. Le lecteur
lambda, vu l’ambiguïté de la photo, va en déduire que c’est là que ça se
passait. Et un des commentateurs dit en effet que les quelques
personnes visibles sur la photo devraient être accusées de
complicité… On ne voit pas sur la photo qu’il y a en fait une longue
file de personnes qui attendent leur tour et qui peuvent voir et
entendre tout ce qui se passe, que la salle est aussi remplie de
personnes en méditation, et que tout cela est tout à fait public,
visible et audible par tous !!! On ne voit pas non plus que les hommes
s’agenouillent tout autant que les femmes (non pas pour Joao, soit dit
en passant, mais pour l’entité qu’il incarne). Quiconque est allé voir
Joao sait que s’il y a vraiment eu des abus sexuels, cela ne peut pas
s’être passé pendant les sessions. C’est absolument impossible. S’il y
a eu des abus sexuels, ils n’ont pu avoir lieu qu’en dehors des
séances, lorsque Joao était dans son état normal. Et quand il est dans
le centre, hors sessions, Joao n’est en général pas seul… Comment
aurait-il pu faire cela discrètement ? Petite explication :
Joao, quand il est dans son état normal, est un homme comme les
autres… Ce n’est ni un saint ni un sage, mais un homme normal.
Cependant, cet homme a aussi un don exceptionnel : il est capable de
donner son corps à des « entités » qui l’incorporent et guérissent à
travers lui. On dit alors que Joao est « en entité ». Il ne faut pas
faire d’amalgame entre Joao l’homme « normal » et Joao « en entité » …-« Joao est le gourou d’une secte » : Même
si les termes gourou et secte ne sont pas utilisés dans les articles du
Monde (on retrouve le terme gourou dans d’autres articles de presse),
c’est impliqué par les termes utilisés, sans même que le lecteur s’en
rende compte. Quand on écrit « temple » au lieu de « centre », quand on
parle de « fidèles », quand on parle de « fief », tout est dit ! Notez que
le journal télévisé de France 2 n’hésitait pas à utiliser le terme
gourou aujourd’hui…Or, même si le fait de s’habiller en
blanc et de suivre certaines restrictions alimentaires et sexuelles pour
un certain temps après une opération pourrait faire penser à une secte,
je puis vous assurer que ce n’en est pas une : il n’y a aucune
obligation de suivre certaines idées religieuses, chacun est absolument
libre de penser comme il/elle le veut. Il n’y a aucun dogme, personne
n’est poussé à croire ceci ou cela. On n’encourage pas non plus à
revenir, bien au contraire. Joao « en entité » disait le plus souvent aux
personnes qui demandaient si elles devaient revenir, qu’elles le
pouvaient si elles voulaient. -« Joao est un escroc, un charlatan » :Quand
il est écrit « profitant de la fragilité de ses proies » pour décrire
Joao dans Le Monde, comment le lecteur ne pourrait-il pas croire que
c’est un charlatan ? De nouveau, tout est dit ! D’autres articles de
presse utilisent les termes « supposé médium », « supposées guérisons », « se
dit spirite », « prétendues guérisons spirituelles », termes qui
expriment clairement l’opinion du journaliste selon lequel il s’agit
d’une fraude… Certains articles dans d’autres journaux n’hésitent
pas à parler carrément de charlatan. Et même dans Le Parisien, il est
expliqué qu’il s’agit d’un lieu de pèlerinage catholique ! Cela montre
bien le manque de compréhension du journaliste… On aura tout vu, ou
plutôt tout lu !Or, il faut savoir que Joao ne se faisait pas
payer. Tout était gratuit, y compris la soupe offerte le matin les
jours de séances. Il ne fallait payer que les gélules de passiflore
(qu’on n’était pas obligés de prendre) et les bains de cristal (qu’on
n’était pas obligés de prendre non plus), les deux étant d’ailleurs très
raisonnables. On disait Joao riche, mais jamais on ne se sentait poussé
à faire un don. En fait, il disait que s’il se faisait payer, il
perdrait son don… Je suis sûre qu’il recevait des dons, mais il n’y
avait aucune demande, aucune pression…Si Joao était un
charlatan, ce serait le charlatan et l’acteur le plus doué que j’aie
jamais vu… Quand il était incorporé par une entité, tout changeait en
lui, et surtout son regard qui exprimait alors un amour infini, regard
qu’il n’avait pas dans son état normal. Mon mari et moi avons vu des
guérisons quand nous y étions, il y avait là une force extraordinaire…
Sommes-nous donc tous des naïfs ? Des personnes
désespérées et en souffrance, prêtes à croire à tout ? Souffrons-nous
tous d’hallucinations collectives ? Ce n’était certainement pas mon cas
ni celui de toutes les personnes avec lesquelles j’ai pu partager
pendant mes séjours… En fait, j’y étais allée la première fois alors
que j’étais déjà en rémission d’un cancer des ovaires, ayant subi avec
succès une opération et une chimio très lourdes… Très heureuse d’être
en rémission et pas du tout désespérée, j’y allais plutôt par curiosité,
pour me remettre en forme et pour essayer de nettoyer les causes
profondes de ma maladie ! Mon mari, lui, ne faisait que m’accompagner
et avait décidé de juste méditer sans rien demander. Douze ans après,
je suis toujours en rémission, mais bien sûr, je ne peux pas dire si mes
séjours à la Casa y ont contribué. Par contre, mon mari souffrait
d’acouphènes qui le gênaient beaucoup et pour lesquels la médecine ne
pouvait rien faire. Ses acouphènes ont disparu en une journée pendant
qu’il méditait : le matin dans une oreille et l’après-midi dans
l’autre, alors qu’il n’avait rien demandé et ne s’attendait à rien. Il a
d’abord senti une douleur aigüe et puis, il a entendu un moustique, ce
qui ne lui était plus arrivé depuis des années… Je crois que c’est la
seule personne à s’extasier d’entendre un moustique ! En 12 ans, les
acouphènes ne sont jamais revenus. Comment cela pourrait-il être un
effet placebo ou une hallucination alors que mon mari n’avait rien
demandé et ne s’attendait à rien ??? En lisant ces articles
de presse, j’ai vraiment eu le besoin de m’exprimer car la réalité de ce
qui se passait à Abadiânia est toute autre que ce qui y est décrit.
C’est comme si on essayait par tous les moyens d’éloigner les gens de ce
qui ne rentre pas dans la norme acceptée. C’est assez troublant… Excusez-moi d’avoir été si longue et merci de m’avoir lue… Bien à vous,Claude Tournier
NB : Voici une interview de Julia de 2012 par Lilou Macé concernant la Casa et João : https://www.youtube.com/watch?v=SJLRfCmWZ9g